Avec Michel Verstraeten (vice-recteur en charge de la politique de diversité et de genre à l'ULB) ; Isabelle Régner (Professeure de psychologie sociale et vice-présidente Egalité femmes-hommes et lutte contre les discriminations à Aix-Marseille Université) ; Caroline Closon (ULB) ; Catherine Dehon (ULB) ;Titouan Berhault-Streel (ULB) ; Cécile Vanderpelen-Diagre (STRIGES, conseillère genre ULB)

De la première année à l’université à la fin de la carrière, les obstacles qui entravent la progression des femmes dans la vie académique sont multiples. Ils s’articulent souvent autour des évaluations, lesquelles peuvent renforcer la valence différentielle des femmes et des hommes. Les biais de genre s’opèrent directement quand l’évaluation ou le dispositif didactique (sexisme bienveillant par exemple) porte sur la personne genrée plutôt que sur le travail réalisé. Mais ils peuvent être moins directs (et donc moins visibles) quand l’évaluation privilégie des compétences, des modes de production et des parcours professionnels et scientifiques socialement valorisés et construits par et pour les hommes (estime de soi, mobilité, disponibilité, etc.). À l’occasion de la journée des femmes, le vice-rectorat à la politique académique en charge de la politique de diversité et de genre de l’ULB et STRIGES organisent une journée pour explorer l’état des connaissances sur ces questions ainsi que les mesures expérimentées pour réduire le biais de genre dans les évaluations. Ces dernières seront envisagées pour ce qui concerne les étudiantes, les enseignantes et les chercheuses.

Jeudi 7 mars 2024 de 9h15 à 14h00

Auditoire Drion
Bâtiment R42 - Niveau 5 - Salle R42.5.503
Avenue F. Roosevelt 50
1000 Bruxelles

Inscription : communication@ulb.be

Contact : valerie.bombaerts@ulb.be