STRIGES travaille avec l’UQAM sur les discriminations à l’égard des personnes LGBTQ
STRIGES recevra la Professeure Line Chamberland (UQAM), professeure invitée de la MSH, du 26 novembre au 1er décembre. Line Chamberland est la titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie, soutenue par le Ministère québécois de la Justice dans le cadre du Plan de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Elle dirige aussi le projet SAVIE-LGBTQ (Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes), auxquels sont associés Caroline Closon et David Paternotte (https://savie-lgbtq.uqam.ca). Financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, ce documente les expériences vécues dans 3 domaines centraux à l’intégration sociale des personnes LGBTQ (travail, famille et réseaux sociaux) à partir de méthodologies quantitative et qualitative (volets I et II). Le volet III consiste à réaliser une analyse critique des principales politiques publiques québécoises et canadiennes visant à favoriser l’inclusion des personnes LGBTQ et d’examiner leurs retombées positives, mais aussi comment elles peuvent reconduire des formes d’exclusion. Ce dernier volet fera l’objet de comparaisons internationales, en particulier avec la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Dans ce cadre, Line Chamberland et David Paternotte ont décroché un financement bilatéral Fédération Wallonie-Bruxelles/Québec visant à amorcer la comparaison des politiques publiques. Deux domaines ont été sélectionnés : l’éducation et l’intersectionnalité. Deux partenaires dans chaque région seront associés : le GRIS-Montréal et le GRIS-Wallonie ; Arc-en-ciel d’Afrique et Massimadi Bruxelles. Ce projet vise l’élaboration d’outils numériques dans le champ des luttes contre les discriminations, permettant de mieux faire connaître les expériences des deux régions et l’échange de bonnes pratiques.
Marie Houzeau, du GRIS-Montréal, et Gabriel Mujimbere, d’Arc-en-Ciel d’Afrique, accompagneront Line Chamberland à Bruxelles. Plusieurs réunions auront lieu avec des représentants des pouvoirs publics et de la société civile de Belgique et de la Fédération Wallonie-Bruxelles afin d’amorcer ce projet.