avec Ariane Bachelet, IRSEM

En collaboration avec le CEVIPOL et la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l'ULB

L’effondrement de l’Union soviétique a causé d’importantes recompositions spatiales. Dans le Caucase, deux entités se sont formées sur le modèle étatique après de violents affrontements, chacune revendiquant la souveraineté sur une partie du territoire internationalement reconnu de la Géorgie. Il s’agit de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, toutes deux nommées par la littérature scientifique États de facto ou États contestés. Un premier constat est celui d'une fragmentation qui est autant politique que sociale et symbolique. Elle est ancrée dans les représentations des acteurs, produisant des discours dissonants et des positions incompatibles. Le territoire de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud est cloisonné. À l’endroit de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud s’est formée une profonde discontinuité géopolitique, lieu de rivalités de pouvoir à différentes échelles : entre les Abkhazes/Ossètes et les Géorgiens, entre la Géorgie et la Russie, voire entre la Russie et le nouvel « Occident ». D’un autre côté, les deux États de facto, bien qu’isolés à cause du manque de reconnaissance, sont spatialement intégrés notamment à l’espace russe.

Ariane Bachelet, Postdoctorante à l'IRSEM - Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire.

Vendredi 19 avril 2024, de 10h00 à 12h00.

Auditoire K.3.601
Bâtiment K - Niveau 3
ULB - Campus du Solbosch
Av. Adolphe Buyl 87
1050 Ixelles

Entrée libre, sans inscription

Contact : Aude Merlin