par Virginie Arantes, EASt, ULB

Dans le cadre du cours, ANTHROPOLOGIE DES SOCIETES D’ASIE ORIENTALE (SOCAD491)

Depuis la fin des années 1990, issu du déclin du système de l’unité de travail (danwei ??) et de la pluralisation de la vie citadine, un nouveau système émerge en Chine: la « communauté de quartier » (shequ ??) (Guan Xaiolin (2003) et J. Audin (2008)). En raison de la diminution des capacités de l'Etat en raison de la décentralisation dans la résolution des problèmes sociaux mais également de l'éveil de la conscience des droits civils, les souhaits des propriétaires concernant l'autonomie communautaire ont été renforcés. Dans ce contexte, ce sont les « communautés de propriétaires », avec l’aide des ONG environnementales, qui, aujourd’hui, encouragent la participation communautaire à l’échelon le plus local des institutions de gestion urbaine, le shequ. Leurs rôles spatial et social sont considérables, aussi bien pour les questions de gestion des services de proximité que pour encadrer la population. Entre autres, ces espaces sont devenus des agents importants dans le développement d’une série d’activités et de programmes environnementaux, dont la gestion des déchets. À Shanghai, c’est dans ces espaces que les populations sont sensibilisées aux normes citadines, dont le recyclage. Biographie Virginie Arantes est aspirante F.R.S. – FNRS à l’Université Libre de Bruxelles à la Faculté de Philosophie et Sciences sociales. Ses recherches doctorales portent sur la montée de l’activisme social environnemental et sa pertinence pour la politique chinoise contemporaine. Plus globalement, elle s’intéresse aux questions de pluralisme sociopolitique, la démocratisation et le concept de « société civile » en Chine.

Mardi 20 mars 2018 de 14h à 16h

Auditoire AY.2.112
Bâtiment A - Porte Y - 2e niveau - Local AY.2.112
Avenue F. Roosevelt 50
1050 Bruxelles
Entrée libre et gratuite, sans inscription
Titulaire du cours : Vanessa Frangville