Née à Téhéran, Nelly Kechavarz grandit dans une famille évoluant dans le milieu de l’art et de la culture. C’est donc naturellement qu’elle intègre l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles en 1986, où elle travaille notamment sur la calligraphie persane, les formes sacrées et religieuses et l’aspect monumental des architectures persanes. À partir de 1989, elle expose ses œuvres en Belgique, en France et en Iran puis, en 1997, ouvre à Bruxelles un centre d’expression et de créativité (agréé par la Fédération Wallonie-Bruxelles) dont elle est encore à ce jour la directrice. En 2009, elle est invitée à accompagner en Iran, en tant qu’assistante, Mme Sattari-Taghian Laleh, spécialiste des arts vivants iraniens et déléguée représentant l’Unesco en vue de la reconnaissance du Ta’zieh comme patrimoine culturel et immatériel de l’humanité. Depuis, elle s’intéresse de près à ce genre théâtral particulier iranien qui est la seule forme théâtrale-religieuse du monde musulman. Son étude doctorale, sous la direction de Mme Jihane Sfeir, porte sur l’aspect ethnologique et anthropologique du Ta’zieh en Iran et son influence sur l’art contemporain de ce pays. Dans sa dimension artistique, sa recherche en « Art et science de l’art » est co-réalisée avec l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles.