Meike Brodersen est Chargé.e de cours en sociologie et sciences du travail à l'ULB. Ses principaux domaines de recherche portent sur les mobilités spatiales, la digitalisation et l'automatisation dans les mondes du travail contemporains. Spécialisée dans les ethnographies multi-site, les méthodes qualitatives, mobiles, visuelles et de co-création, elle s’est intéressée à la transformation des pratiques et espaces urbains dans un contexte de changement technologique. Par le passé, elle a occupé des postes à l’Université de Passau (Allemagne), l’Université de Halmstad (Suède) et la Vrije Universiteit Brussels.

Elle a réalisé sa thèse de doctorat, « Le travail de la mobilité, entre parkings et particules. Les espaces-temps du travail sous tension » en 2019 au Laboratoire METICES à l’ULB sous la direction de Pierre Lannoy, sur les mobilisations au travail dans la recherche scientifique et le transport routier. Ses derniers projets en date portent sur les mobilités et conditions de travail dans l’économie de plateforme (SEAD) et le gig work (GIG-OSH Chanse EU), le télétravail et le travail hybride, et l’avenir émergent des mobilités quotidiennes et familiales (AHA project on Design Ethnographic Living Labs for Future Urban Mobility ; ReAllocate EU/CIVITAS). Investie dans la recherche interdisciplinaire et participative, elle a participé, avec d'autres membres du LIEU et le Brussels Studies Institute, à des recherches appliquées sur le tourisme médiatisé par des plateformes à Bruxelles et sur des projets d'intégration socioprofessionnelle localisés.

Parmi les publications récentes figurent Automating the first and last mile? Reframing the 'challenges' of everyday mobilities (2023), Investigating ADM in Shared Mobility: A design ethnographic approach (2022), De l'entreprise-réseau à l'économie de plateforme, les impasses des négociations (2022).