Lia Wei
Maître de conférences
Lia Wei est chargée de cours au Département d’Archéologie et Muséologie de la Renmin University of China depuis 2018. Son enseignement porte sur l’interprétation du patrimoine culturel (« Comparing Values in Cultural Heritage : Landscape, Identity and Authenticity »), l’archéologie des échanges (« Archaeology of Culture Contact: The ‘Silk Road’ ») et l’histoire de la sinologie (« History of Sinology : The Study of East Asian Art in the West »).
Elle a soutenu sa thèse en 2018 à la School of Oriental and African Studies, University of London, intitulée « Highland Routes and Frontier Communities at the Fall of the Han Empire (2nd to 3rd century CE): A Comparative Study of Cave Burials South of the Yangzi River ».
Elle a étudié la calligraphie, sigillographie (gravure de sceaux) et peinture de paysage à la China Academy of Art (Hangzhou) et au Sichuan Fine Arts Institute (Chongqing) en 2007-2010. Elle a collaboré avec le calligraphe Zhang Qiang pour un projet de peinture à l’encre contemporaine intitulé « Biface Graphy/Open Scroll », ainsi qu’un projet de recherche financé par le China Ministry of Education sur l’épigraphie bouddhique des dynasties du Nord intitulé « Great Vacuity Buddha-King : Sutra Engravings and Visual Culture under the Northern Dynasties » (2012-2016). Elle a également collaboré avec le géographe Rupert Griffiths pour « Site_Seal_Gesture » (2013-2017), un projet qui revisite les méthodes de recherche archéologiques du point de vue des pratiques artistiques contemporaines.
Elle a créé une série de rencontres académiques et artistiques rassemblant des départements d’études orientales et des institutions culturelles ou muséales sur le thème de l’encre dont la « Ink Art Week » à Venise (avril 2018) et « Ink Brussels 2019 » à Bruxelles (mai 2019). Avec « Lithic Impressions : From Stone to Ink on Paper (Impressions lithiques : de la pierre à l’encre sur papier) », un projet itinérant combinant expositions et workshops (Venise 2018, Bruxelles 2019, Mont Tai 2019, Bruges 2020), elle revisite la boîte à outils de l’antiquaire chinois et en particulier l’estampage, une technique de reproduction liée à l’histoire de l’écriture et au statut très particulier de la production calligraphique et épigraphique en Chine.