En collaboration avec le CHDAJ, Striges et la MSH.
On sait que le capitalisme au XXIe siècle est synonyme d’inégalités grandissantes entre les classes sociales. Ce que l’on sait moins, c’est que l’inégalité de patrimoine entre les hommes et les femmes augmente aussi, malgré des droits formellement égaux et la croyance selon laquelle, en accédant au marché du travail, les femmes auraient gagné leur autonomie. Pour comprendre pourquoi, il faut regarder ce qui se passe dans les familles qui accumulent et transmettent le capital économique afin de consolider leur position sociale d’une génération à la suivante. Conjointes et conjoints, frères et soeurs, pères et mères n’occupent pas les mêmes positions dans les stratégies familiales de reproduction et n’en tirent pas les mêmes bénéfices.
Fruit de vingt ans de recherches, Céline Bessière et sa co-autrice Sibylle Gollac ont enquêté sur les calculs, les partages et les conflits qui ont lieu au moment des séparations conjugales et héritages avec le concours des professions du droit (juges, avocat·es et notaires). Ce livre analyse ainsi comment la société de classes se reproduit grâce à l’appropriation masculine du capital.
On sait que le capitalisme au XXIe siècle est synonyme d’inégalités grandissantes entre les classes sociales. Ce que l’on sait moins, c’est que l’inégalité de patrimoine entre les hommes et les femmes augmente aussi, malgré des droits formellement égaux et la croyance selon laquelle, en accédant au marché du travail, les femmes auraient gagné leur autonomie. Pour comprendre pourquoi, il faut regarder ce qui se passe dans les familles qui accumulent et transmettent le capital économique afin de consolider leur position sociale d’une génération à la suivante. Conjointes et conjoints, frères et soeurs, pères et mères n’occupent pas les mêmes positions dans les stratégies familiales de reproduction et n’en tirent pas les mêmes bénéfices.
Fruit de vingt ans de recherches, Céline Bessière et sa co-autrice Sibylle Gollac ont enquêté sur les calculs, les partages et les conflits qui ont lieu au moment des séparations conjugales et héritages avec le concours des professions du droit (juges, avocat·es et notaires). Ce livre analyse ainsi comment la société de classes se reproduit grâce à l’appropriation masculine du capital.
Céline Bessière est actuellement Professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine (Université PSL), membre du laboratoire IRISSO et membre senior de l’Institut universitaire de France. Elle s’intéresse aux dimensions économiques et juridiques de la famille: transmissions patrimoniales, séparations conjugales, organisation des économies domestiques, division du travail entre conjoint·es, etc. Sa recherche actuelle porte sur le genre et l’accumulation du patrimoine en Europe. Dans Le genre du capital. Comment la famille reproduit les inégalités, paru à La Découverte en 2020 (nouvelle édition de poche en 2022), Sibylle Gollac et elle enquêtent sur les calculs, les partages et les conflits qui ont lieu au moment des séparations conjugales et des héritages, avec le concours des professionnelles du droit. Le livre explique pourquoi, malgré un droit formellement égalitaire, les inégalités de richesses entre hommes et femmes s’accentuent et comment la société de classes se reproduit grâce à l’appropriation masculine du capital. Le livre a été récemment adapté en BD, avec Jeanne Puchol, aux éditions Delcourt / La Découverte (mai 2023). Une édition en anglais a été publiée par Harvard University Press en 2023 et d’autres traductions sont en cours : en chinois (Shanghai People’s Publishing House) et en coréen (Book 21).
Céline Bessière participe également depuis 2008 à une vaste enquête collective sur le traitement judiciaire des séparations conjugales en France et au Québec. Dans ce cadre, elle a participé au collectif Onze qui a publié Au tribunal des couples. Enquête sur des affaires familiales (Odile Jacob, 2013). Ce livre a été récemment adapté en BD par Baptiste Virot (Casterman, 2020). Ses autres travaux de recherche ont porté sur l’indépendance professionnelle, les entreprises familiales, particulièrement dans le secteur agricole. Au travers de ses activités d’enseignement et de recherche, elle s’intéresse également aux études de genre, à la sociologie de la famille, à la sociologie du travail et à la méthodologie de la recherche en sciences sociales. Elle a été membre de la School of Social Science à l’Institute for Advanced Study à Princeton en 2016-2017, chercheuse invitée à Humboldt Universität zu Berlin en 2022 et professeure invitée à l’Institute of French Studies à New York University en 2024.
Atelier Genre(s) et Sexualité(s) "Le genre du capital, comment la famille reproduit les inégalités"
Le 05/11/2024
par Céline BESSIÉRE, Université Paris-Dauphine
En collaboration avec le CHDAJ, Striges et la MSH.
On sait que le capitalisme au XXIe siècle est synonyme d’inégalités grandissantes entre les classes sociales. Ce que l’on sait moins, c’est que l’inégalité de patrimoine entre les hommes et les femmes augmente aussi, malgré des droits formellement égaux et la croyance selon laquelle, en accédant au marché du travail, les femmes auraient gagné leur autonomie. Pour comprendre pourquoi, il faut regarder ce qui se passe dans les familles qui accumulent et transmettent le capital économique afin de consolider leur position sociale d’une génération à la suivante. Conjointes et conjoints, frères et soeurs, pères et mères n’occupent pas les mêmes positions dans les stratégies familiales de reproduction et n’en tirent pas les mêmes bénéfices.
Fruit de vingt ans de recherches, Céline Bessière et sa co-autrice Sibylle Gollac ont enquêté sur les calculs, les partages et les conflits qui ont lieu au moment des séparations conjugales et héritages avec le concours des professions du droit (juges, avocat·es et notaires). Ce livre analyse ainsi comment la société de classes se reproduit grâce à l’appropriation masculine du capital.
On sait que le capitalisme au XXIe siècle est synonyme d’inégalités grandissantes entre les classes sociales. Ce que l’on sait moins, c’est que l’inégalité de patrimoine entre les hommes et les femmes augmente aussi, malgré des droits formellement égaux et la croyance selon laquelle, en accédant au marché du travail, les femmes auraient gagné leur autonomie. Pour comprendre pourquoi, il faut regarder ce qui se passe dans les familles qui accumulent et transmettent le capital économique afin de consolider leur position sociale d’une génération à la suivante. Conjointes et conjoints, frères et soeurs, pères et mères n’occupent pas les mêmes positions dans les stratégies familiales de reproduction et n’en tirent pas les mêmes bénéfices. Fruit de vingt ans de recherches, Céline Bessière et sa co-autrice Sibylle Gollac ont enquêté sur les calculs, les partages et les conflits qui ont lieu au moment des séparations conjugales et héritages avec le concours des professions du droit (juges, avocat·es et notaires). Ce livre analyse ainsi comment la société de classes se reproduit grâce à l’appropriation masculine du capital.
Céline Bessière est actuellement Professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine (Université PSL), membre du laboratoire IRISSO et membre senior de l’Institut universitaire de France. Elle s’intéresse aux dimensions économiques et juridiques de la famille: transmissions patrimoniales, séparations conjugales, organisation des économies domestiques, division du travail entre conjoint·es, etc. Sa recherche actuelle porte sur le genre et l’accumulation du patrimoine en Europe. Dans Le genre du capital. Comment la famille reproduit les inégalités, paru à La Découverte en 2020 (nouvelle édition de poche en 2022), Sibylle Gollac et elle enquêtent sur les calculs, les partages et les conflits qui ont lieu au moment des séparations conjugales et des héritages, avec le concours des professionnelles du droit. Le livre explique pourquoi, malgré un droit formellement égalitaire, les inégalités de richesses entre hommes et femmes s’accentuent et comment la société de classes se reproduit grâce à l’appropriation masculine du capital. Le livre a été récemment adapté en BD, avec Jeanne Puchol, aux éditions Delcourt / La Découverte (mai 2023). Une édition en anglais a été publiée par Harvard University Press en 2023 et d’autres traductions sont en cours : en chinois (Shanghai People’s Publishing House) et en coréen (Book 21).
Céline Bessière participe également depuis 2008 à une vaste enquête collective sur le traitement judiciaire des séparations conjugales en France et au Québec. Dans ce cadre, elle a participé au collectif Onze qui a publié Au tribunal des couples. Enquête sur des affaires familiales (Odile Jacob, 2013). Ce livre a été récemment adapté en BD par Baptiste Virot (Casterman, 2020). Ses autres travaux de recherche ont porté sur l’indépendance professionnelle, les entreprises familiales, particulièrement dans le secteur agricole. Au travers de ses activités d’enseignement et de recherche, elle s’intéresse également aux études de genre, à la sociologie de la famille, à la sociologie du travail et à la méthodologie de la recherche en sciences sociales. Elle a été membre de la School of Social Science à l’Institute for Advanced Study à Princeton en 2016-2017, chercheuse invitée à Humboldt Universität zu Berlin en 2022 et professeure invitée à l’Institute of French Studies à New York University en 2024.
Programme ici
Mardi 5 novembre 2024, de 17h à 19h
Salle de réception
Bâtiment DE1 – Niveau 3 – R3.105
Avenue Antoine Depage 1
1000 Bruxelles
Contact et inscription : ags@ulb.be